Historique
Faisant suite à la réalisation en 2007 par Pierre Lépinay de 9 logements sociaux dans l’ancienne ferme de la rue d’Ablemont à Juziers, à flanc de côteau du bourg, l’agence est invitée et gagne le concours en 2010 pour 32 logements sociaux neufs pour Immobilière 3F.
Situation et contexte
Le terrain est situé cette fois-ci au bas de la commune de Juziers. Terrain en pente et orienté au sud. La parcelle s’inscrit dans un quartier pavillonnaire constitué de maisons individuelles et de jardins. La position dominante du site donne des ouvertures visuelles lointaines vers la vallée de Seine.
Intentions architecturales
Pour cette opération, nous avons la volonté de concilier la construction des 32 logements qui présentent une certaine densité, tout en limitant l’impact des constructions sur le site, pour une intégration réussie et avec le souci constant d’offrir un cadre de vie de qualité aux futurs habitants, dans un environnement très végétal. Les rez-de-chaussée sont densifiés pour permettre des étages aérés.
Organisation spatiale
Le projet profite du dénivelé du terrain et des demi-niveaux qui sont créés pour organiser la desserte des logements directement depuis le premier niveau, soit par les plateformes, soit par le hall d’étage du bâtiment nord-est.
Qualité de vie et lumière
La faible densité en étage, l’inclinaison des toitures et le principe d’organisation en gradin favorisent l’ensoleillement des jardins en rez-de-chaussée et des jardins suspendus sur les plateformes. Les logements sont rationnels. L’ensemble cuisine / séjour traversant donnant sur jardin ou terrasse en prolongement extérieur, permet d’agrandir visuellement le logement, et apporte de la lumière. Les T4 duplex ont une double hauteur dans le séjour, dans l’axe traversant séjour / cuisine. La double hauteur est marquée par une fenêtre verticale en façade.
Vues et protection acoustique
Les vues sont nombreuses et variées tant pour les logements que pour les espaces libres : vues lointaines vers la vallée de la Seine, vues latérales sur les masques végétaux et les haies voisines, vues sur les jardins intérieurs de l’îlot. L’organisation en gradin des logements et des murets à forte inertie, parallèles à l’avenue de Paris, crée une succession de protections acoustiques. Les murets latéraux mitoyens qui bordent le terrain contribuent également à cette protection.
